En 2017, il y aura eu des batailles pour les droits des filles... et des victoires! Retour optimiste sur une année mouvementée et pleine d'espoir pour les filles du monde entier.
1 minute de Girl Power
Vous souvenez-vous de ces moments-forts qui ont bousculé les stéréotypes et fait progresser l'égalité pour les filles l'an dernier? Petit rappel en vidéo:
Quatre pays d’Amérique centrale interdisent les mariages d’enfants
Durant l’été 2017, quatre pays d'Amérique centrale ont dit Stop aux mariages d'enfants. Grâce au travail de Plan International, de ses partenaires locaux, il y a maintenant une interdiction totale des mariages d'enfants au Honduras, au Salvador, au Guatemala et en République dominicaine.
Nous avons longtemps mené campagne pour arriver à ce résultat. Mais notre travail ne s’arrête pas là. Il faudra du temps pour changer les pratiques et croyances profondément ancrées dans notre société. Nous devons maintenant redoubler d’efforts pour sensibiliser les communautés aux conséquences désastreuses de cette pratique sur la vie des filles.
Réforme constitutionnelle portée par les jeunes au Malawi
Grâce aux efforts de jeunes activistes comme Memory Banda, les mariages d'enfants sont également interdits par la loi au Malawi. Une modification sans précédent de la Constitution était nécessaire, mais cela n’a pas effrayé Memory et ses ami-e-s, qui ont recueilli pas moins de 42.000 signatures pour faire pression sur les députés malawites.
Ma sœur n’avait que 11 ans lorsqu’elle a été obligée de se marier avec l’homme qui l’avait mise enceinte. J'espère que cette adaptation de la Constitution marquera la fin de la pratique des mariages d'enfants.
Le 14 février 2017, 131 députés sur 133 ont voté en faveur de ce changement constitutionnel. Cette décision historique est le fruit de plusieurs années de campagne. Il s’agit d'une étape importante dans la lutte contre le mariage des enfants au Malawi, où 46% des filles de moins de 18 ans et 9% des filles de moins de 15 ans sont mariées.
Campagne réussie pour la santé sexuelle des jeunes Ougandais-es
En mars, Sophie et d'autres jeunes activistes de Plan International vous ont demandé de soutenir leur pétition. Les jeunes Ougandais-es voulaient obtenir de l'attention pour une de leurs préoccupations majeures: des services de santé et une éducation sexuelle fiables. Les adolesent-e-s en Ouganda ont peu, voire pas du tout accès à l'information et aux services qui leur permettraient d'éviter une grossesse non désirée et de faire leurs propres choix quant à leur corps et leur avenir.
Les efforts des jeunes ont porté leurs fruits! Sophie a été en mesure de présenter une pétition réussie et d'inscrire les grossesses précoces parmi les priorités politiques de son pays.
Je suis profondément touchée par le nombre de personnes qui, dans le monde entier, ont soutenu notre campagne pour permettre aux jeunes Ougandaises de choisir si, quand et avec qui elles souhaitent avoir un enfant. Aujourd’hui, nos responsables politiques ont pris un engagement: celui de voter une augmentation du budget national réservé à la santé sexuelle des adolescentes.
Journée internationale des filles #GirlsTakeover
Le 11 octobre 2017, Journée internationale des filles, des centaines de filles dans plus de 60 pays ont pris la place de personnes influentes dans des secteurs où l'on rencontre peu de femmes.
Avec ces actions #GirlsTakeover, nous voulons montrer que les femmes reçoivent encore trop peu la chance d'occuper des positions influentes. Et grâce à Plan International, nous pouvons faire entendre notre voix en Belgique et dans les pays où les filles sont encore trop peu entendues.
- Revivez toutes les actions #GirlsTakeover d'octobre 2017
Bilan: une année pleine d'espoir pour les droits des filles
L'égalité entre les garçons et les filles est loin d'être atteinte. Y compris en Belgique, selon les jeunes qui ont participé à notre sondage. De Bruxelles à Kampala, un des endroits les plus dangereux pour une fille reste la rue, comme en témoigne l'histoire de Faridah. Plan International travaille avec des partenaires locaux, des gouvernements et des clubs de jeunes pour rendre les villes plus sûres pour les jeunes, en particulier les filles.
C'est justement parce que le défi reste de taille que les filles du monde entier, avec le soutien des femmes, des garçons et des hommes - sont déterminées à lutter contre la discrimination qui limite leurs actions.
En 2018, nous continuerons à travailler avec les jeunes, nos partenaires, les donatrices et donateurs, nos Marraines et Parrains Plan et tous nos partenaires en faveur de chances égales pour les filles et du respect des droits de l’enfant. Et vous?