Julio, 18 ans. Vice-président du club de jeunes de Plan International Equateur à Rio Bravo. Rêve d’être artiste.

Les filles ne sortent presque pas, leur liberté est limité

"A la maison, c’est vrai que mes soeurs aident plus ma mère que mes frères et moi. Mais j’aide quand même à balayer. Il y a peu d’hommes qui le font. Sinon, on leur dit que ce ne sont pas des varones, des vrais mecs.

Dans mon village, les filles ne sortent presque pas. On dit qu’on veut les protéger des dangers, mais c’est un prétexte, je crois. Tout ça, c’est pour limiter la liberté des filles. J’aimerais changer ces façons de penser.

Ensembles nous sensbilisent les autres

J’admire ma mère. Sa force m’encourage et me tire vers le haut. C’est grâce à elle que j’aime l’art. A part le fait que nous ne sommes pas riches, il n’y a pas de barrière à mes rêves et mes envies.

Avec Plan International, on a formé un club de jeunes dans le quartier. On sensibilise les autres pour qu’ils pensent à leurs relations, qu’ils ne couchent pas trop tôt, que les filles ne soient pas enceintes trop jeunes et obligées d’arrêter leurs études. Ce sont des thèmes délicats dans notre société macho, on n’est pas toujours bien reçus. Mais on s’accroche!"

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