En Belgique, mais également dans d’autres pays, Plan International appelle les gouvernements à protéger les plus fragiles d’entre nous contre la propagation du COVID-19. Nous vivons actuellement la pire crise sanitaire de notre génération. Celle-ci pose d’énormes défis aux économies les plus développées, avec un nombre croissant de décès. Dès lors, des mesures drastiques sont nécessaires pour limiter au maximum le nombre de contaminations dans notre pays, mais aussi ailleurs. Elles sont indispensables, parce que dans les pays en développement dotés de systèmes de santé fragiles, les conséquences pourraient être encore plus catastrophiques.
Les filles et les jeunes femmes, victimes indirectes de la pandémie
Notre expérience nous apprend que dans les situations d’urgence, la santé des filles et des jeunes femmes est particulièrement menacée. Et bien que les enfants semblent moins souffrir du COVID-19 que les adultes, la pandémie affectera malgré tout l’environnement de croissance des enfants. La contamination ou le décès des parents ou du personnel médical, la perte de revenus des parents, la fermeture des écoles et la pénurie de nourriture ne sont que quelques exemples des énormes défis auxquels les enfants seront confronté.e.s. Surtout pour les filles vivant dans les pays plus pauvres, les risques de violences sexuelles, d’abandons scolaires prématurés et de grossesses précoces seront accrus.
Nos mesures
Nous suivons la situation de près dans les pays où nous travaillons. Le nombre de contaminations augmente aussi fortement dans ces pays. Plan International met tout en œuvre pour veiller à ce que les enfants, et en particulier les filles et les jeunes femmes, soient protégées contre l’éventuel impact négatif du COVID-19.
Les conséquences d’une pandémie mondiale sur les jeunes et les femmes sont graves. Les filles et les enfants les plus vulnérables n’ont pas accès à des services vitaux lorsque les écoles sont fermées, comme les repas scolaires ou une protection sociale.
- Nous examinons comment nous pouvons soutenir financièrement les familles touchées afin qu’elles puissent satisfaire leurs besoins essentiels en toute dignité.
- Nous veillons à ce que les enfants non accompagné.e.s soient accueilli.e.s par des personnes qui ont été minutieusement sélectionnées et formées. De plus, nous prévoyons des mécanismes pour éviter les séparations familiales et permettre aux enfants d’être réunifié.e.s avec leur famille.
- De nombreuses écoles sont fermées pour éviter les contaminations. Nous motivons les parents à prendre le relais à la maison afin que leurs enfants puissent poursuivre leur éducation.
- Pour éviter les grossesses précoces, nous sensibilisons les jeunes sur leurs droits reproductifs et sexuels grâce à des brochures, aux réseaux sociaux et à des SMS vu que les grands rassemblements ne sont désormais plus possibles.
- Cette crise augmente aussi le risque de violence conjugale et d’abus sexuels sur des enfants et des adolescent.e.s. Nous prévoyons des mécanismes pour prévenir ces risques et intervenir en cas d’abus.
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Nous nous concertons aussi régulièrement avec le secteur de la santé pour connaître la capacité du système sanitaire et anticiper l’éventuel impact négatif sur nos projets.
Découvrez toutes nos mesures dans notre FAQ.
Nous examinons et évaluons en permanence les pistes pour poursuivre nos projets pendant et après la crise et pour soutenir au mieux les enfants, les communautés et les systèmes locaux. Grâce à nos spécialistes qui travaillent en situations de crises et aux leçons que nous avons tirées de l’épidémie d’Ebola en Afrique de l’Ouest en 2014, nous adaptons quotidiennement notre façon de travailler.
Nous nous efforçons, aux côtés des professionnel.le.s de la santé, des parents et des enseignant.e.s, de soutenir au mieux les enfants qui en ont le plus besoin dans le monde entier, y compris dans les situations d’urgence. Merci!
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