A l’occasion de la journée internationale pour l’élimination des violences faites aux femmes, Plan International Belgique tient à rappeler l’importance de se mobiliser contre toutes formes de violence à l’égard des femmes. 2022 a été ponctuée d’événements politiques venus fragiliser ces droits.
Depuis la guerre en Ukraine, jusqu’à la révolution en Iran, en passant par la crise alimentaire dans la corne de l’Afrique, ou encore les régressions du droit à l’avortement aux Etats-Unis ; il est fondamental de rappeler que chaque fille et femme doit pouvoir poser ses choix librement.
Chez Plan International, nous travaillons avec les jeunes filles et leur communauté afin de s’assurer que nos activités répondent à des problématiques réelles. Les filles sont au cœur de nos projets et en ce 25 novembre, nous vous partageons certaines de leurs histoires.
Des villes plus sûres en Belgique
Pour lutter contre le harcèlement sexuel dans les espaces publics, nous avons lancé des projets Safer Cities en Belgique comme à l’international. À Gand, Ayame, 16 ans, faisait partie des jeunes ambassadeurs.rices qui ont présenté un rapport au maire contenant plusieurs recommandations pour une ville plus sûre. Suite à ce projet, des formations de bystander (celui ou celle qui est témoin d’une agression) ont été organisées et un centre d’accueil a été mis en place aux Fêtes de Gand pour assister aux personnes ressentant le besoin de s’y réfugier.
Se reconstruire à l’étranger.
Katy, 16 ans, fait partie des nombreuses personnes qui ont dû fuir l'Ukraine après l'invasion du pays par la Russie. Suite aux nombreuses sirènes alarmante, sa mère a fait le choix de quitter la ville où elles vivaient par crainte des bombardements. Katy a pris la route pour Bucarest en train avec sa maman. Elle a effectué un voyage de 7 heures et c'est la première fois qu'elle voyage en dehors de son pays. Ce qui se passera en chemin ou l'endroit où ils pourront dormir, tout le monde le devine. Pour l'instant, elle se sent bien. "La Roumanie ressemble un peu à chez moi. Dès que nous sommes descendues du train, des gens ont voulu nous aider. Les jeunes réfugié.e.s s'entraident." Elle s'inquiète pour ses amis, son amoureux et son chat qui sont restés en Ukraine. Elle espère pouvoir les revoir et un jour pouvoir réaliser son projet de devenir tatoueuse.

Pour que chaque fille soit libre
Les événements actuels semblent peu prometteurs. Dans le monde entier, de nombreuses filles risquent de se retrouver dans des situations dangereuses et n'ont pas la liberté de s'instruire ou de construire leur avenir. C’est précisément pour cette raison que nous devons poursuivre nos projets, jusqu'à ce que chaque fille se sente en sécurité pour réaliser les siens.
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