Le 25 septembre 2020, nous célébrions le 5e anniversaire des Objectifs de développement durable (SDG), qui succèdent aux Objectifs du millénaire pour le développement. Les SDG ont été établis pour faire de notre planète un monde juste et viable d'ici 2030. Au total, il existe 17 objectifs (ou SDG) et 169 sous-objectifs, et chaque SDG aborde une thématique spécifique comme l’éducation, le climat ou la pauvreté. Dans cette série de blogs du SDG Challenge, vous découvrirez les SDG et recevrez des conseils pour les intégrer dans votre entreprise. Cet article présente le deuxième Objectif de développement durable (SDG 2).
SDG 2: Faim “zéro”
Nous produisons suffisamment de nourriture pour nourrir toute la planète. Pourtant, en 2019, il avait encore 690 millions de personnes sous-alimentées, soit 8,9% de la population mondiale, et plus de la moitié de ces personnes vivent en Asie.
Éliminer la faim d’ici 2030 est le deuxième Objectif de développement durable (SDG 2). Mais la faim est évidemment une notion subjective. Selon le SDG 2, cela signifie que tout le monde doit avoir accès à une alimentation saine, nutritive et suffisante.
Pour réaliser cela, le SDG 2 comprend trois grands sous-objectifs:
- Assurer la sécurité alimentaire
- Améliorer la nutrition
- Promouvoir l’agriculture durable
Faim, sous-alimentation & insécurité alimentaire
La faim ou sous-alimentation et l’insécurité alimentaire vont souvent de pair, mais ne sont pas synonymes. Quelle est la différence?
On parle de faim ou de sous-alimentation quand quelqu’un n’a pas un apport suffisant en calories, qui est donc inférieur au nombre de calories dépensées. L’insécurité alimentaire fait, quant à elle, référence au manque d’accès à une nourriture sûre et nutritive.
Tandis que la faim est souvent une conséquence de l’insécurité alimentaire, cette dernière résulte souvent de facteurs environnementaux. En effet, lorsqu'une sécheresse engendre de mauvaises récoltes, cela accroît le risque de famine. Mais des conflits armés et une flambée des prix de l’alimentation peuvent aussi menacer l’accès à la nourriture.
Lorsque la faim devient la norme, on parle de malnutrition chronique. Celle-ci menace surtout la santé des enfants. Elle entrave leur croissance, les rend plus vulnérables aux infections et a un impact sur leur développement cognitif. Les enfants sous-alimenté.e.s risquent plus tard d’avoir des difficultés d’apprentissage, car ils apprennent moins bien à lire et écrire. La réalisation du SDG 2 est donc indissociable du SDG 4 (éducation), qui sera abordé plus tard.
On estime que, dans le monde entier, 144 millions d’enfants de moins de 5 ans souffrent d’un retard de croissance en raison de la malnutrition. Il est donc grand temps d’agir.
5 ans plus tard: de sombres perspectives
Le monde compte aujourd’hui 60 millions de personnes sous-alimentées en plus qu’en 2014. Si cette tendance continue, plus de 840 millions de personnes seront sous-alimentées d’ici 2030.
Même dans les régions épargnées par les conflits, la sécurité alimentaire n’est toujours pas garantie en raison des crises économiques qui influencent l’approvisionnement en nourriture. L’aide alimentaire dans les pays en développement a aussi diminué. À la fin des années 1980, la part de l’aide à l’agriculture correspondait à 25% du budget de la coopération au développement. En 2018, cette part ne représentait plus que 5%.
Aujourd’hui, la pandémie du COVID-19 vient entraver davantage les efforts fournis pour assurer la sécurité alimentaire.
Actions concrètes pour les entreprises et les employé.e.s
Même si nous faisons face à d’importants défis, les entrepreneur.e.s savent que chaque objectif est réalisable. Il suffit de saisir les bonnes opportunités au bon moment.
La clé du succès se trouve probablement dans la chaîne de valeur agricole. Il est pour cela crucial de mettre en place des procédés durables et de conclure des partenariats.
Concrètement:
- Optez pour des normes durables strictes et faites preuve de transparence à travers toute votre chaîne d’approvisionnement.
- Travaillez avec des coopératives et des communautés agricoles à l’échelle locale.
- Investissez dans des technologies durables pour la production alimentaire et collaborez à cet effet avec le monde académique.
- Contribuez à la biodiversité en optant pour une diversité de graines, de plantes et d’animaux au lieu de la monoculture.
- Proposez des produits Fairtrade dans la cantine de votre entreprise ou offrez des chèques-repas à vos employé.e.s.
- Collaborez avec des organisations internationales pour éradiquer la faim à travers le monde.
Inspiration: l'engagement de Crème de la Crème ne vous laissera pas de glace
Produite à partir d’ingrédients de la plus haute qualité, la glace de la marque hasseltoise Crème de la Crème est 100% naturelle et sa fabrication se fait entièrement en Belgique. Résultat: une glace délicieusement saine et durable!
En travaillant avec des produits locaux et durables, nous obtenons un produit de haute qualité qui offre une expérience gustative naturelle et incomparable. Nous ne pouvons nous contenter de produire une bonne glace. Il est de notre responsabilité de manipuler nos ingrédients avec soin et de réfléchir à la façon de réduire notre impact environnemental. Nos employé.e.s et partenaires attendent des actions concrètes du secteur privé et en tant que CEO, je veux faire mon maximum pour investir dans les SDG afin de contribuer à un monde meilleur, éthique et durable.
La durabilité et les SDG occupent un rôle central chez Crème de la Crème. L'entreprise achète un maximum de produits directement auprès des fermes locales. Elle utilise entre autres des œufs de poules élevées en plein air et achète du chocolat Fairtrade conforme aux règles UTZ (SDG 8, 13 et 15). L’année dernière, Crème de la Crème a investi dans un système d’eau de refroidissement fermé pour ses installations afin de récupérer l’eau et la laisser circuler. Cela réduit considérablement sa consommation d’eau (SDG 6, 9 et 12). À l’avenir, l’entreprise investira également dans la production de sa propre énergie (SDG 7). Elle distribue aussi régulièrement de la glace aux banques alimentaires ainsi qu'au personnel médical de l’hôpital de Hasselt plus récemment pour soutenir leur travail contre le COVID-19 les jours de chaleur. Crème de la Crème organise également des formations pour que ses employé.e.s avec un parcours différent développent des compétences supplémentaires (SDG 8 et 10).
Un produit à valeur ajoutée
Fin 2018, Crème de la Crème a commercialisé deux parfums 100% bio, une première pour la marque hasseltoise, qui a lié cette nouvelle gamme à sa campagne de responsabilité sociale "Eat good, do good".
Nous avons le luxe de pouvoir profiter d'une bonne glace et nous voulions que d'autres puissent en profiter également, en partageant une partie des bénéfices. Plan International a réagi avec beaucoup d'enthousiasme à notre projet et nous a permis d’aider spécifiquement des enfants souffrant de malnutrition au Niger. Nous sommes ravi.e.s de cette collaboration fructueuse!
Crème de la Crème souhaitait investir dans un projet pour soutenir les communautés de manière structurelle par l’approvisionnement et la préparation de nourriture saine. En choisissant un projet de Plan International au Niger, l’entreprise à contribué à la réalisation du SDG 2 à la fois en Belgique, en achetant directement des produits Fairtrade auprès de fermes locales, et en Afrique, où les défis liés à la malnutrition sont énormes.
Pour chaque pot de glace vendu, l’entreprise a reversé 0,50€ au projet au Niger, permettant à Plan International Belgique de construire des centres nutritionnels pour les jeunes mamans et leurs enfants, où elles ont appris à aménager un potager et à préparer des repas sains et variés. De plus, le projet a permis d’organiser des formations pour les professionnel.le.s de la santé, des dépistages de la malnutrition chez les jeunes enfants et des activités de sensibilisation aux repas équilibrés auprès des jeunes parents.
Les emballages étaient en carton 100% recyclé. Les consommateurs et consommatrices pouvaient y lire comment leur achat contribuait au projet de Plan International au Niger, permettant aux enfants de prendre leur avenir en main. Les personnes les plus créatives pouvaient ensuite donner une seconde vie au pot de glace en le réutilisant comme un pot de fleur, une tirelire, un pot à savon... Conséquence: zéro déchet! Et encore un bel exemple d'entrepreneuriat durable
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