Plan International a étudié la sécurité dans les villes du monde entier. Ses conclusions ? Les filles et les femmes se sentent souvent en insécurité dans les transports publics et/ou dans des stations et arrêts de bus. C'était aussi le cas à Hanoi ; Plan International y a donc lancé son projet ‘Safer Cities for Girls’. Pour ce projet, Plan International a décidé de se concentrer sur les quartiers de Kim Chung et Hai Boi, où pas moins d'un quart des filles ne se sentent jamais ou rarement en sécurité dans les transports publics, contribuant à leur isolement.
Une approche qui fonctionne
Suite à une grande campagne de sensibilisation menée par deux groupes de jeunes – également connus sous le nom de ‘Champions of Change’,les autorités locales ont entrepris de nombreuses actions concrètes. C’est ainsi que les ‘Champions of Change’ de l'université locale ont cartographié la sécurité des stations et arrêts de bus et transmis les résultats aux autorités responsables, accompagnés de leurs recommandations.
En collaboration avec les groupes de jeunes, du matériel a ensuite été développé pour sensibiliser les voyageurs/ses à la problématique du harcèlement sexuel et leur expliquer comment s'y opposer. Par ailleurs, Plan International soutient le personnel municipal dans la mise en œuvre des adaptations, en fonction des solutions proposées par les ‘Champions of Change’. Enfin, les chauffeur(e)s de bus et les inspecteurs/rices suivent également des formations afin qu’ils/elles sachent comment réagir lorsqu'ils/elles sont témoins de harcèlement sexuel dans les bus.
Pour renforcer la prise de conscience autour de cette problématique dans l'enseignement, les directeurs/rices et enseignant(e)s de 55 écoles primaires et secondaires ont eux/elles aussi suivi une formation. Ici, l'objectif est qu’une attention plus grande soit accordée à l'égalité des genres, la violence basée sur le genre et le harcèlement sexuel dans leurs programmes d'enseignement.
J’ai grandi en ville. J’ai vu et vécu le harcèlement sexuel. C'est difficile à surmonter, mais j’ai pris mon courage à deux mains pour parler du problème à voix haute et chercher des solutions : j’ai rejoint les groupes de jeunes de Plan International Vietnam. Je pense que le harcèlement sexuel et la violence basée sur le genre viennent des idées anciennes. Nous les filles, nous devons être fortes et confiantes. Une personne seule n'a pas beaucoup d'influence, mais ensemble nous pouvons lutter contre le harcèlement sexuel à Hanoi!

Qu'avons-nous réalisé ?
- 1.468 directeurs/rices et enseignant(e)s de 55 écoles primaires et secondaires ont participé à une formation à la sécurité pour les filles et les femmes.
- 2 groupes d'action ‘Champions of Change’ ont été créés à l'université locale, avec 30 filles et 20 garçons. Ces 50 ‘Champions of Change’ se dédient principalement au plaidoyer politique.
- Au total, 12.154 filles, 13.667 garçons et 6.000 enseignant(e)s et membres du personnel scolaire ont été touché(e)s directement par le projet.
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Des partenaires locaux solides
Pour ce projet, Plan International a pu compter sur un partenariat avec l'ONG LIGHT.
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Financement durable
Ce projet est intégralement financé grâce aux donateurs et donatrices fidèles de Plan International Belgique. Il cadre dans une initiative également soutenue par Plan International Allemagne et Plan International Australie.