Contexte

De nombreuses filles et jeunes femmes au Bénin veulent être traitées avec le même respect que les garçons, poursuivre leur parcours scolaire et s’épanouir. La tradition, les coutumes et la pauvreté les éloignent trop tôt des bancs de l'école et les propulsent trop jeunes dans leur rôle maternel. Quand on leur donne la parole et le pouvoir de développer leur potentiel, les filles béninoises marquent pourtant des buts.

Ce qu’un garçon peut faire, une fille peut le faire aussi, non? On a les mêmes droits et les mêmes devoirs. Moi, je veux décrocher mes diplômes et devenir une des meilleures joueuses de foot au monde!

Martine, 16 ans, participe au programme dans l’Atacora
Bénin : Impact’Elle, ou changer la vie des filles par l’éducation

Quel est notre impact?

  • Plan International appuie les jeunes filles sur les terrains de football à poursuivre les entraînements, à perfectionner leur technique, à développer leur confiance en elles et à découvrir leurs droits.
  • A l'école, les jeunes mettent sur pied leur gouvernement scolaire et sensibilisent leurs camarades au harcèlement sexuel et à ses conséquences sur le décrochage scolaire des filles.
  • Plan International agit pour que chaque enfant reçoive un acte de naissance, identité officielle de s'inscrire à l'école et de recevoir une protection légale.
  • Dans l'Atacora, les adolescent.e.s sont sensibilisées aux grossesses précoces avec la campagne "Zéro Grossesse en Milieu Scolaire.
  • Les filles et les femmes qui auraient quitté l’école suite à une grossesse précoce, peuvent suivre une formation professionnelle et participer à des groupes d'épargnes et de crédit, pour gagner en autonomie.
  • Dans les régions de l'Atlantique et du Littoral, les équipes des centres de promotion sociale de chaque village prennent en charge et réintègrent les enfants victimes d’exploitation économique. La sensibilisation et les filets de protection mis en place encouragent les dénonciations en cas d’abus.
  • Des dispositions logistiques sont prises pour favoriser la scolarisation des élèves souffrant d'un handicap. Le personnel scolaire et les parents sont sensibilisés à l'inclusion des enfants handicapé.e.s et des filles à l'école.

A l’école on ne nous parle pas de sexualité avant la troisième secondaire. Après l’accouchement, on m’a tout expliqué au centre de santé... c’était trop tard. Je dis aux autres filles qu'il faut planifier la grossesse et ne pas avoir peur de demander à son partenaire de se protéger.

Edith, 16 ans, maman de Valentin, 2 ans

Rendez aux filles les commandes de leur avenir, grâce à l'éducation et à la protection contre les grossesses, les mariages précoces et l’exploitation économique. Soutenez nos projets.

* Votre contribution soutiendra ce projet ainsi que les autres projets de plan international Belgique pour lesquels les besoins des enfants et des jeunes sont les plus urgents. Nous vous remercions de votre confiance