Maman avant 18 ans
Au Bénin, 1 mineure sur 3 est mariée et un bébé sur 10 naît d'une mère adolescente. Cliquez ici pour soutenir notre lutte contre les grossesses précoces.
5.000 enfants vers l'éducation
Ce projet veut donner à 5.000 enfants et jeunes, dont 3.500 filles et jeunes femmes, l'opportunité de retourner sur les bancs de l'école ou de suivre une formation professionnelle, dans la région de l'Atacora. Cliquez ici pour soutenir nos projets.
Résultats
L'an dernier, ce projet a permis à 352 adolescentes de la région de l'Atacora de choisir une vie indépendante grâce au sport au Bénin. Découvrez plus de résultats dans notre rapport annuel.
Ce qu’un garçon peut faire, une fille peut le faire aussi, non? On a les mêmes droits et les mêmes devoirs. Moi, je veux décrocher mes diplômes et devenir une des meilleures joueuses de foot au monde!
De nombreuses filles et jeunes femmes au Bénin veulent être traitées avec le même respect que les garçons, poursuivre leur parcours scolaire et s’épanouir. La tradition, les coutumes et la pauvreté les éloignent trop tôt des bancs de l'école et les propulsent trop jeunes dans leur rôle maternel. Quand on leur donne la parole et le pouvoir de développer leur potentiel, les filles béninoises marquent pourtant des buts. L'expertise acquise grâce au projet "Girl Power", mené d'août 2015 à juin 2017, inspire le project Impact'Elle.
L'objectif: rendre aux filles les commandes de leur avenir, grâce à l'éducation et à la protection contre les grossesses et les mariages précoces. Avec l’appui des équipes de Plan International et ses partenaires des régions de l’Atacora, de l'Atlantique et du Littoral, elles surmontent les obstacles qui les éloignent de l’égalité.
Vous pouvez investir dans l'autonomie des filles en soutenant nos projets
En soutenant ce projet, vous aidez de jeunes Béninoises à...
... construire leur autonomie, à l'école et sur le terrain de foot
A l'école, des jeunes mettent sur pied leur gouvernement scolaire et sensibilisent leurs camarades au harcèlement sexuel et à ses conséquences sur le décrochage scolaire des filles.
Sur le terrain de foot, avec l'appui de Plan International, elles poursuivent les entraînements, perfectionnent leur technique, développent leur confiance en elles et découvrent leurs droits.
Ensemble, les adolecent.e.s mènent aussi des activités de sensibilisation et plaidoyer dans leur communauté, pour convaincre jeunes et adultes de respecter leurs droits.
Afin de donner aux enfants, filles et garçons, les mêmes chances d'apprendre à l'abri de la violence dès le départ, Plan International agit pour que chaque enfant reçoive un acte de naissance, identité officielle qui permet de s'inscrire à l'école et de recevoir une protection légale.
... éviter les grossesses précoces et l'exploitation économique
Dans l'Atacora, les adolescent.e.s sont sensibilisées aux grossesses précoces avec la campagne "Zéro Grossesse en Milieu Scolaire."
Dans les régions de l'Atlantique et du Littoral, les équipes des centres de promotion sociale de chaque village prennent en charge et réintègrent les enfants victimes d’exploitation économique. La sensibilisation et les filets de protection mis en place encouragent les dénonciations en cas d’abus.
Les filles et les femmes peuvent suivre une formation professionnelle et participer à des groupes d'épargnes et de crédit, pour gagner en autonomie.
... aller à l'école sans craindre la discrimination
Des dispositions logistiques sont prises pour favoriser la scolarisation des élèves souffrant d'un handicap. Le personnel scolaire et les parents sont sensibilisés à l'inclusion des enfants handicapé.e.s et des filles à l'école.
Les parents comprennent mieux les droits de l’enfant à l’éducation, en particulier pour les filles et les enfants handicapé.e.s, ainsi que les conséquences des grossesses précoces, des mariages forcés et de l’exploitation économique.
A l’école on ne nous parle pas de sexualité avant la troisième secondaire. Après l’accouchement, on m’a tout expliqué au centre de santé... c’était trop tard. Je dis aux autres filles qu'il faut planifier la grossesse et ne pas avoir peur de demander à son partenaire de se protéger.