3 mineures sur 4 mariées
Le Niger a le taux de mariages d'enfants le plus élevé au monde: 3 filles sur 4 y sont mariées avant d’avoir 18 ans. La majorité d'entre elles (80%) ne sont pas allées à l'école. Cliquez ici pour faire reculer les mariages précoces avec nous!
Jeunes protégées
Avec ce projet, des centaines filles et jeunes femmes nigériennes ont la possibilité de connaître leurs droits, de s'opposer au mariage d'enfant et de devenir plus autonomes. Vous voulez soutenir notre Girls Fund? Cliquez ici.
Résultats
Grâce à ce programme, 1000 jeunes filles mettent en place 50 associations d’épargne et de crédit pour jeunes et apprennent un métier qui les met à l’abri du mariage précoce et 12 participantes évaluent les changements des normes sociales grâce à la vidéo participative. Apprenez-en plus sur nos impacts dans le rapport annuel.
Ils m’avaient promise en mariage à mon cousin. Heureusement, le comité de protection a eu vent de cette nouvelle et, avec l’aide du chef de notre village, j’ai pu échapper à ce mariage. Je suis maintenant une formation et je veux devenir la meilleure couturière. Je rêve de mon propre atelier de couture où je pourrais offrir un travail à d’autres couturières.
Heureusement Sahada a échappé de justesse au mariage d’enfant. Mais la majorité des Nigériennes auront un mari et (au moins) un enfant avant d’avoir 18 ans. Souvent, elles devront abandonner l’école et leurs projets. Pourtant, elles rêvent d’autre chose et ont le droit, comme chacun.e d’entre nous, de choisir si, quand et avec qui elles veulent se marier et fonder une famille.
'Weyborey Ma Farhan' ou Quand les filles s’épanouissent est le nom que la communauté a donné au nouveau programme quinquennal de Plan International Niger et ses partenaires locaux. Le programme propose des solutions complémentaires aux besoins des filles et des jeunes femmes: nourrir et faire bien grandir leurs enfants; les protéger des violences basées sur le genre, en particulier le mariage précoce; et permettre aux filles de fréquenter l’école secondaire ou d’apprendre un métier.
En soutenant le Girls Fund, vous luttez avec nous contre les mariages d'enfants
En soutenant ce projet au Niger vous aidez de jeunes Nigériennes à...
... apprendre un métier après avoir abandonné l’école
Une jeune Nigérienne est souvent privée d’école après un mariage précoce. Rarement diplômée au-delà du primaire, elle n'aura aucune perspective de revenus si son mari la quitte ou décède. Plan International et ses partenaires organisent des formations en couture, en broderie, en élevage et en gestion ainsi que des groupes d'épargne-crédit. Cela permet aux filles et aux jeunes femmes forcées d'interrompre leur scolarité après un mariage précoce de lancer un petit commerce et d'assumer leur famille de manière indépendante.
... réparer leur santé après une grossesse précoce
Qui dit mariage d’enfant dit souvent grossesse précoce. Or, avoir un bébé quand le corps n’est pas prêt à l’accueillir peut avoir de lourdes conséquences. Certaines jeunes filles développent des problèmes graves comme les fistules, l’incontinence. Pour ne pas porter ces séquelles toute leur vie, elles doivent souvent subir plusieurs opérations chirurgicales. L’association Dimol, notre partenaire spécialisée dans la santé des mères adolescentes, procure soins, médicaments et conseils aux jeunes mamans et à leur bébé.
... protéger leurs enfants
Les communautés aménagent des locaux et des jardins communautaires pour la prise en charge des enfants de 0 à 6 ans. Ils.elles reçoivent nourriture et soins adaptés. Des animatrices et des mamans leaders de la communauté donnent des conseils aux parents pour éviter les maladies les plus courantes et encourager l’éveil des bambins et bambines de manière égalitaire.
...élever leur voix contre les mariages précoces et la discrimination des filles
Les adolescent.e.s, les parents, leurs enseignant.e.s, les chefs de village... tout le monde peut s’engager contre les mariages d’enfants et pour l'égalité entre les sexes. Les équipes de Plan International et leurs partenaires soutiennent les efforts des plus motivé.e.s à faire changer les mentalités de la communauté grâce à la formation des enseignants à l'égalité de genre et à l'inclusion, au dialogue intergénérationnel et aux 'clubs des futurs maris' qui démontrent aux garçons l'importance de l'éducation et de l'autonomisation des filles. Avec la communauté, nous faisons aussi pression pour faire adapter la loi nigérienne qui autorise encore le mariage à partir de 15 ans.
Ici, la tradition voulait que les filles se marient entre 13 et 15 ans. Avec Plan International, on a travaillé dur pour changer cette mentalité, pour expliquer les effets néfastes de ces mariages et les bénéfices de l’école. Ça a mis du temps, mais ça porte ses fruits.