Les jeunes activistes disent stop au harcèlement sexuel
180 jeunes activistes, répartis dans des dizaines de clubs, rassemblent régulièrement pas moins de 3.000 autres jeunes et sensibilisent à leur tour des milliers d’adultes. Soutenez les jeunes activistes: cliquez ici et soutenez nos projets!
Droits des filles
A Hanoi, seule 1 fille sur 10 se sent toujours en sécurité dans les lieux publics. 3 sur 10 déclarent avoir été victime d’une forme de harcèlement sexuel. Nombreux témoins ne savent comment - ou ne veulent pas - réagir. Stop à la violence envers les filles: cliquez ici et soutenez nos projets.
Résultats
524 bus sont équipés de caméras, 1.350 chauffeurs, contrôleurs et poinçonneurs de tickets sont formés à intervenir en cas de harcèlement sexuel, 12 espaces publics ont été rénovés et aménagés pour que les filles s’y sentent en sécurité.
J’ai grandi en ville. J’ai vu et vécu le harcèlement sexuel. C'est difficile à surmonter mais j’ai pris mon courage à deux mains pour parler du problème à voix haute et chercher des solutions: j’ai rejoint les jeunes activistes de Plan International Vietnam. Je pense que le harcèlement sexuel et la violence sexiste viennent de pensées à l'ancienne. Nous les filles, nous devons être fortes et confiantes. Une personne seule n'a pas beaucoup d'influence, mais ensemble nous pouvons faire reculer le harcèlement sexuel à Hanoi!
Hanoi, capitale du Vietnam, s’est développée rapidement ces dernières années. Une ville immense, belle et moderne, dont la majorité des filles ne profitent pas. Elles craignent de s’y promener seules, d’être montrées du doigt ou insultées dans les rues, les bus et autres lieux publics. Elles ne se sentent pas en sécurité dans leur ville et pour cause: 1 fille sur 3 a été harcelée sexuellement dans un bus à Hanoi. Les stéréotypes et comportements sexistes n’ont pas évolué aussi vite que la ville. Il est temps que cela change. Vous pouvez participer à ce changement en soutenant nos projets.
En soutenant ce projet, vous aidez les jeunes filles au Vietnam à...
…se sentir en sécurité dans leur ville
Les filles brisent le tabou du harcèlement sexuel: elles s’adressent aux responsables politiques locaux, aux enseignant.e.s, à leurs camarades garçons et leurs parents… Ce qu’elles veulent? Circuler librement. Aller à l’école, se promener ou se divertir sans crainte. Aujourd’hui, les jeunes, filles et garçons, osent revendiquer ce droit à se sentir bien dans leur ville, en petits comités ou en manifestant dans les rues s’il le faut... Les temps changent à Hanoi.
L’équipe de Plan International au Vietnam forme les fonctionnaires publics à lutter contre le harcèlement sexuel, entre autres en rénovant les espaces publics sur base des solutions proposées par les filles. Nous encourageons aussi les enseignant.e.s et les parents à dialoguer avec leurs enfants pour faire reculer préjugés sexistes et donner aux filles et aux garçons la même autonomie de vivre et de s’épanouir en ville.
... se déplacer sans risques dans les bus
Des milliers de jeunes filles, élèves ou étudiantes, prennent le bus chaque jour. Pour qu’elles n’y soient plus victimes de drague insistante, d’injures ou d’attouchements, chacun.e doit prendre ses responsabilités. Face au harcèlement sexuel, les témoins comme les victimes doivent oser réagir et dénoncer les agresseurs.
L’équipe de Plan International au Vietnam forme les chauffeurs de bus et les contrôleurs, négocie avec les sociétés de transport publics pour que cette formation soit nationale et qu’un Code de conduite qui protège les filles soit adopté dans tout le pays. Les jeunes activistes développent du matériel de sensibilisation qu’elles distribuent dans les bus et aux arrêts.
Il y a 10 ans, au début de ma carrière, la formation de chauffeur de bus était strictement technique. Nous ne savions pas du tout comment réagir face au harcèlement sexuel. Depuis que j’ai suivi la formation de Tramoc, je suis mieux armé. Pas seulement pour lutter contre les abus, mais aussi pour que les filles se sentent respectées et en sécurité. Le sexisme est un problème de société répandu au Vietnam, qui ne changera pas du jour au lendemain. Les bandes dessinées produites par les jeunes activistes de Plan International et distribuées dans le bus sont une un moyen de sensibilisation très efficace.
…témoigner du harcèlement sexuel haut et fort
Au Vietnam, - et dans la plupart des pays du monde - les jeunes sont rarement consulté.e.s sur les problèmes qui les concernent. Les filles ne sont pas encouragées à donner leur avis, certainement pas en public. Si l’on veut régler le problème du harcèlement sexuel, il faut se donner la peine d’écouter les solutions des principales victimes - les filles. Et bien sûr, écouter et impliquer les garçons. Tou.te.s regorgent d’idées et de solutions créatives et concrètes.
L’équipe de Plan International au Vietnam apprend aux jeunes activistes, dans les écoles et les communes, à analyser le problème du harcèlement sexuel et de la violence sexiste.
Regroupés en clubs, les jeunes organisent des événements qui touchent des milliers d’adolescent.e.s et d’adultes. Ils s’expriment auprès des institutions politiques, produisent des photos ou vidéos pour amplifier leurs messages, entre autres à travers les médias sociaux.